Mode et reflets - Paris

Introduction

Je m’arrête, seule, sur le trottoir, face à la vitrine. Je ne détaille pas les vêtements ou accessoires qui sont exposés. Je capte une ambiance, teste ma sensibilité immédiate à l’atmosphère qui s’en dégage. Puis, j’attends, entre deux passants pressés qui défilent devant moi, de capter en un cliché la fusion unique et instantanée de la vitrine et de la rue. Les passants derrière moi seront des figurants involontaires, anonymes, ombres mouvantes au second plan de mes photographies.

Je m’arrête, seule, sur le trottoir, face à la vitrine. Je ne détaille pas les vêtements ou accessoires qui sont exposés. Je capte une ambiance, teste ma sensibilité immédiate à l’atmosphère qui s’en dégage. Puis, j’attends, entre deux passants pressés qui défilent devant moi, de capter en un cliché la fusion unique et instantanée de la vitrine et de la rue. Les passants derrière moi seront des figurants involontaires, anonymes, ombres mouvantes au second plan de mes photographies.
Immobile, à l’instar des mannequins, qui feignent de me voir, je perçois le brouhaha et la frénésie habituelle de ces lieux, éternels et sans cesse renouvelés, qui signent chaque instant.
Chaque vitrine est une mise en scène destinée à susciter l’envie des clients, à porter la marque et ses valeurs. Tout y est étudié jusque dans le moindre détail.
La rue est la vie de tous les jours, et mixe l’intemporel : la chaussée, les immeubles, le mobilier urbain, et l’instant : les badauds, les véhicules, la qualité de la lumière naturelle.
Témoin attentif de ces instants, mon appareil, en une fraction de seconde, fige ces scènes nées de la rencontre fugitive entre ces deux mondes qui cohabitent, grâce aux reflets induits par le verre qui les sépare et qui marque chaque photographie.
Le réel et le beau,
le vrai et le rêve, le gris sage de la rue et l’explosion de couleurs des vitrines,
le patrimoine historique parisien et l’éphémère en spectacle,
le quotidien immuable dans son mouvement et l’élégance fixée par la mode,
les badauds indifférents et les mannequins qui les regardent,
la clarté du jour et les projecteurs.

Lire plus
Lire moins

#22-04

#22-10

#22-11

#22-02

#22-03

#22-06

#22-15

#22-17

#22-22

#22-01

#22-05

#22-07

#22-08

#22-09

#22-33

#22-12

#22-21

#22-23

#22-16

#22-19

#22-24

#22-25

#22-85

#23-04

#22-13

#22-18

#22-20

#22-37

#22-38

#22-39

#22-28

#22-29

#22-61

#22-26

#22-27

#22-30

#23-07

#23-16

#22-31

#22-46

#22-47

#22-45

#22-48

#22-56

#22-32

#22-34

#22-35

#22-62

#22-77

#22-84

#22-57

#22-58

#22-68

#22-36

#22-40

#22-41

#22-100

#22-99

#22-96

#22-71

#22-76

#22-86

#22-42

#22-43

#22-44

#22-95

#22-130

#22-133

#22-102

#22-98

#22-90

#22-49

#22-50

#22-51

#22-140

#22-141

#22-142

#22-143

#23-03

#23-05

#22-52

#22-53

#22-54

#23-26

#23-30

#23-31

#23-08

#23-11

#23-15

#22-55

#22-60

#22-63

#23-32

#23-33

#23-17

#23-18

#23-24

#22-64

#22-65

#22-66

#23-25

#23-27

#23-28

#22-67

#22-70

#22-72

#23-29

#22-73

#22-74

#22-78

#22-79

#22-80

#22-83

#22-87

#22-88

#22-101

#22-97

#22-94

#22-91

#22-92

#22-93

#23-34

#22-131

#22-132

#22-134

#22-135

#22-136

#22-137

#22-138

#22-139

#23-01

#23-02

#23-09

#23-10

#23-12

#23-19

#23-20